Le congé de solidarité familiale
Pour accompagner son proche dans le parcours de la maladie, il est possible de bénéficier de congés spécifiques : le congé de solidarité familiale et le congé de proche aidant (article CSV en lien).
 
D'une durée de trois mois, renouvelable une fois (soit 6 mois max). Pour bénéficier de ce congé, il faut être :
  • un ascendant ;
  • un descendant ;
  • un frère ou une soeur,
  • ou une personne qui partage son domicile.
     

Pour en bénéficier, il faut faire une demande au minimum 15 jours avant la date de début souhaitée à l'employeur (par lettre recommandée avec accusé de réception ou remise en main propre contre décharge).

Attention, ce congé n'est pas rémunéré par l'employeur, mais il est possible de demander une allocation journalière d'accompagnement d'une personne en fin de vie auprès de votre caisse d'assurance maladie.
 

Pour bénéficier de l'allocation, la personne en fin de vie doit être accompagnée à domicile (et non à l'hôpital). Le versement de l'allocation est maintenu lorsque la personne accompagnée doit être hospitalisée.
 

L'allocation est versée de manière journalière, dans la limite maximale de 21 jours ouvrables. Ces allocations sont fractionnables et peuvent se partager entre plusieurs bénéficiaires. Pour connaître les démarches à effectuer pour en bénéficier, rendez-vous sur le site de l'Assurance maladie.

Au 1er avril 2022, le montant de l'allocation est fixé à 57,34 euros par jour (ou à 28,68 euros si la personne a transformé son congé de solidarité familiale en activité à temps partiel).


Pour plus d'informations, consultez l'article le congé de proche aidant.

Publié le 02 janvier 2023 - Mis à jour le 16 janvier 2023
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