Vaccination papillomavirus
Les papillomavirus humains (HPV) sont transmis au cours des relations sexuelles. La majorité des hommes et des femmes sont infectés par des papillomavirus au cours de leur vie et l'infection passe le plus souvent inaperçue. Les femmes qui ont débuté leur vie sexuelle très jeunes et celles qui ont eu de nombreux partenaires sexuels présentent un risque plus élevé de contamination par ces virus. Ces infections sont impliquées dans la survenue de différents cancers génitaux (cancer du col de l'utérus, de la vulve, du vagin, du pénis), de cancers de l'anus et de cancers oropharyngés.

La vaccination contre les infections à HPV (papillomavirus humains) a pour objectif de réduire la survenue de lésions précancéreuses génitales de la femme (mais aussi indirectement de l'homme), et à terme des cancers du col de l'utérus, de la vulve et du vagin chez la femme et des cancers du pénis et de l'anus chez l'homme.

La vaccination contre les infections à Papillomavirus humains (HPV) est recommandée depuis 2007, en France, essentiellement chez les jeunes filles. Depuis le 1er janvier 2021, les recommandations ont été élargies :
  • Pour toutes les jeunes filles et tous les garçons âgés de 11 à 14 ans révolus.
  • En rattrapage, pour les personnes des deux sexes de 15 à 19 ans révolus non encore vaccinées.
  • Pour les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, jusqu'à l'âge de 26 ans
     

Pratiquée avant le début de la vie sexuelle, l'efficacité de la vaccination pour empêcher l'infection par les HPV inclus dans le vaccin est proche de 100%.

Le vaccin contre les infections à HPV est pris en charge à 65% par l'assurance maladie, le montant restant étant généralement remboursé par les complémentaires santé (mutuelles).

Une campagne de vaccination HPV dans les collèges est lancée à l'échelle nationale en 2023 (cf. campagne de vaccination HPV dans le Grand Est).
Publié le 03 mars 2023 - Mis à jour le 28 août 2023