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Encore peu diffusée en France, contrairement au Canada ou aux USA, la médecine intégrative commence à être appliquée en cancérologie. Quels types de prise en charge propose-t-elle ?

En lien avec la vision de la santé de l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé), pour qui elle est « un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité », la médecine intégrative apporte une approche globale des personnes, et considère le patient dans son individualité, autant dans ses dimensions sociale, psychologique, spirituelle et communautaire  que biologique et corporelle.

Le principe est de proposer, dans une approche coordonnée et personnalisée, le meilleur des soins offerts par la médecine conventionnelle occidentale et les médecines complémentaires validées. 
Afin de permettre à la personne de mieux devenir partie prenante de sa propre santé, elle favorise la relation thérapeutique, la compréhension de la culture et des croyances, l'individualité de la réponse de chacun face à la même maladie.  La médecine intégrative se préoccupe des domaines de la prévention et du maintien de la santé (alimentation, activité physique, gestion du stress et bien-être émotionnel) autant que de celui de la guérison et du soulagement : prise en charge de la fatigue, de la douleur, des troubles du sommeil et de la mémoire, des émotions négatives (anxiété, état dépressif…), etc.

Une vidéo explicative de la Fondation Vincent de Paul sur l'oncologie intégrative :
 

Aux États-Unis, ce type d'approche s'est développé depuis les années 90, et existe désormais dans les hôpitaux, les centres de recherche et les universités (New York, Houston, ...). Il commence à s'enraciner en Europe (Grande-Bretagne, Suède, ...).
En France, des programmes de thérapie intégrative ont été lancés par des fleurons de la cancérologie : les centres Léon Bérard, Bergonié, Claudius Regaud,  les Instituts Curie et Gustave Roussy, l'AP-HP.
Un centre de médecine intégrative a vu le jour en 2018 : l'Institut Rafaël à Paris, qui propose de manière innovante de regrouper en un même lieu  les soins de l'après-cancer.
En région Grand Est, un HDJ (Hôpital de Jour) Soins Intégratifs existe à Strasbourg (cf. rubrique Les Acteurs ci-dessous).
Publié le 26 juin 2020